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Chlordécone aux Antilles : le retour à l’Omerta.

samedi 22 septembre 2007

Avant même la tenue de la conférence de presse du Docteur Belpomme, concernant la pollution des Antilles par les pesticides, un communiqué de presse de l’Institut national de veille sanitaire (INVS) avançait un argument qui n’avait pas jusqu’à présent été porté au débat :

« A ce jour, aucun lien n’a été démontré entre l’exposition aux pesticides aux Antilles et les observations sanitaires qui y ont été effectuées : la plus grande fréquence absolue du cancer de la prostate aux Antilles par rapport à la métropole peut être expliquée par l’origine ethnique de la population (facteur de risque bien documenté aux Etats-Unis). »

Argument "génétique" repris aujourd’hui, 21 mars 2007, par des chercheurs de l’unité Inserm/Université de Rennes 1 dans une déclaration au journal "Ouest-France".

"Pas de catastrophe sanitaire aux Antilles"

Tel est le titre de l’interview de Eric Multigner, Sylvaine Cordier et Bernard Jégou du labo Inserm qui "pilote" depuis Rennes l’étude épidémiologique sur les effets du Chlordécone dans les Antilles.

Il est vrai que le journaliste, en toute "impartialité", a un peu forcé la dose dans le genre "chien de garde" car en sous-titre on peut lire plus prudemment que " Pour les chercheurs la catastrophe sanitaire est improbable"

Pollution de l’eau "maîtrisée" ?

"La pollution massive des milieux et des sols est connue depuis les années 1990, mais celle de l’eau est maintenant maîtrisée" déclare Bernard Jégou présenté comme "biologiste réputé, spécialiste de la fertilité".

Pollution massive ? Connue depuis 1990 ? Vraiment ?. Et l’Inserm serait restée tout ce temps sans réagir ? N’y aurait-il pas là matière à procès pour complicité passive de "mise en danger de la vie d’autrui" dans le cadre de la plainte déposée par les associations antillaises ?

Il est vrai que tous les rapports publiés depuis 1977 sur le sujet n’ont déclanché aucune réaction et que le rapport Bonan-Prime qui a véritablement apporté un éclairage complet en 2001 aurait pu être lui même ignoré si des associations écologistes aux Antilles et en Métropole ne l’avaient pas fait connaître.

Dire : "Belpomme enfonce des portes ouvertes, on sait tout cela depuis longtemps", a été une méthode régulièrement utilisée par des détracteurs incapables de voir que, dans le même temps, ils dénonçaient leur propre inertie !

La pollution de l’eau est "maintenant maîtrisée" ?

Maîtrisée ? Notre expert pourrait-il nous indiquer le niveau de rigueur scientifique qu’il attribue à ce mot ?

Oui, on a "maîtrisé" plusieurs captages en les fermant.

Oui, on a installé des filtres au charbon actif sur les autres captages, lesquels filtres, on le sait n’arrêtent pas la totalité des pesticides et surtout laissent parfois passer des produits de dégradation souvent plus nocifs que le produit initial. Filtres chargés de chlordécone après usage et qui doivent être ensuite éliminés ("maîtrisés" diraient nos chercheurs). Comment ? Où ? Existe-t-il un incinérateur à très haute température capable de détruire ces molécules aux Antilles ? Nos experts se sont-ils interrogés sur le fait que ces filtres pourraient tout simplement partir en décharge et ramener la pollution à son point de départ comme cela arrive, hélas, assez souvent en métropole ?

Maîtrisée la pollution de l’eau des sources, des puits, des forages individuels, utilisés là bas comme ici pour l’alimentation ou pour arroser les jardins ?

Maîtrisée la pollution de l’eau des ruisseaux, des rivières, du littoral ?

Cette eau qui véhicule le Chlordécone qui se concentre dans la chair des poissons et des crustacés et qui les a fait interdire à la consommation !

Infertilité masculine ? Pas de problème !

"Il y a une inquiétude légitime, le chlordécone est cancérogène et certains pesticides peuvent entraîner des troubles de la fertilité" reconnaît quand même le chercheur Eric Multigner.

Oui, il est certainement "légitime" d’être inquiet des suites d’une intoxication chronique par un produit cancérogène comme le chlordécone.

Mais, ajoute-t-il, "Nous avons développé, en 2000, un outil permettant de doser le chlordécone dans le sang. Les premiers résultats montrent que le niveau d’exposition des ouvriers agricoles n’est pas suffisant pour entraîner ces troubles".

"Les premiers résultats.." dit-il.

Est-ce vraiment un modèle de rigueur scientifique que d’utiliser les "premiers résultats" d’une étude pour en déduire une absence de troubles et en faire part aux médias ? Ne serait-il pas plus rigoureux d’attendre la fin des travaux ? Peut-on accuser un confrère de "manque de rigueur" quand on fait soi-même la preuve d’une telle légèreté.

Le rapport Belpomme qui conteste la valeur scientifique de ce travail a au moins le mérite d’apporter des arguments quand il affirme que :

"la négativité de l’étude de la fertilité des hommes, basée sur la seule prise en compte des caractéristiques du sperme, en relation avec un seul dosage sanguin de chlordécone, est là aussi inadéquate du point de vue scientifique.

L’interprétation qui en est faite dans le cadre de la toxicité aiguë, n’est donc en aucun cas rassurante. Un seul dosage ne peut être le reflet d’une contamination chronique. En effet pour avoir quelque chance de mettre en évidence un lien associatif, on doit rechercher l’existence d’une relation dose-effet. Ce qui n’a pas été possible compte tenu de la réalisation de l’étude sur un effectif beaucoup trop faible (100 sujets).

Par conséquent, là aussi, cette étude ne peut prétendre à une valeur scientifique."

Argumentation scientifique qui aurait mérité une réponse tout aussi argumentée.

Ou l’on découvre une relation supposée entre cancer de la prostate et couleur de la peau !

Le rapport de l’Institut National de Veille Sanitaire (INVS) avait déjà fait sensation en parlant pudiquement de "l’origine ethnique de la population" des Antilles supposée expliquer le fort taux de cancer de la prostate.

Nos chercheurs sont encore plus clairs :

" l’indice élevé de cancers de la prostate se retrouve dans les autres îles caraïbes et dans la population noire américaine. En revanche, il y a moins de cancers du testicule que dans la population blanche". (souligné par nous)

Nous préférons ne pas commenter ce lien "scientifiquement" établi entre cancer de la prostate et couleur de la peau !

Infertilité féminine ? Circulez !

"L’épidémiologiste Sylvaine Cordier dirige l’importante étude Ti Moun (petit môme en créole) : 1000 femmes enceintes et 200 enfants seront suivis jusqu’à quatre ans. L’étude, complexe, est en cours" nous dit-on.

"En cours..." ce qui n’empêche pas la scientifique, à nouveau, de conclure avec la même "rigueur" que son collègue :

"mais on ne voit pas émerger un facteur de risque qui dépasserait les autres" dit-elle.

Le mot d’ordre : "circulez, il n’y a rien à voir" est appliqué sans aucune faille par l’ensemble de l’équipe.

Anecdote : on apprend dans le corps de l’article que cette étude sur les femmes enceintes avait été menée en Bretagne de 2002 à 2005 auprès de 2500 femmes.

Ah oui ? et pourquoi ? quel en est le résultat ? Si j’en crois ma mémoire de breton, on n’en a jamais entendu parler ici ! Qui a dit Omerta ?

Question subsidiaire : comment dit-on "Ti Moun" en breton ?

Réponse : cela se dit Pélagie mais ce n’est pas du breton.

Une conclusion qui contredit l’ensemble de l’article !

Pas de catastrophe sanitaire disait le titre. Pas de lien avec le cancer de la prostate ou l’infertilité on ajouté les chercheurs. Tout cela pour conclure sur leur ignorance :

"D’ici un an 18 mois, nous pourrons répondre aux interrogations les plus urgentes. Personne n’est en mesure d’affirmer qu’il y a catastrophe sanitaire. Il est possible qu’il y ait certains effets, mais personne n’a la réponse" assure Eric Multigner.

Bon, en fait personne n’en sait rien nous dit-il.

Personne n’en sait rien mais il était d’une extrême urgence de "casser" le rapport Belpomme !

Mensonge. L’accusation qui dépasse les bornes !

Dans leur tentative d’anesthésie de l’opinion ces chercheurs n’auraient donc perdu qu’une bonne occasion de se taire et nous n’aurions pas pris la peine de commenter leurs approximations si Eric Multigner ne s’était pas permis de déclarer :

"Je conçois que des scientifiques puissent avoir des opinions différentes, mais je trouve inadmissible qu’on utilise le mensonge"

Qui ment ? Le rapport Belpomme ? A sa lecture, ce qui apparaît en premier lieu c’est sa prudence et sa pondération qui tranche avec la tempête médiatique qu’il a enfin déclenchée alors que tant d’autres rapports précédents étaient restés sans écho.

Les rapports des organismes "officiels" qui travaillent sur la question sont en général bien plus saignants !

Par exemple le Rapport de la mission parlementaire daté du 30 juin 2005 et qui relève que :

"on sait que la Guadeloupe présente le taux d’incidence du cancer de la prostate le plus élevé au monde, la Martinique présentant un taux du même ordre de grandeur. Or malgré de nombreuses recherches, les scientifiques n’ont pas réussi à établir de manière certaine quels facteurs étaient responsables de la survenance de cette maladie. Toutefois, on sait que le cancer de la prostate est hormono-dépendant ; il n’est donc pas absurde d’imaginer que les organochlorés, qui sont précisément des perturbateurs endocriniens, peuvent avoir une part de responsabilité, aux côtés d’autres facteurs tels que la susceptibilité génétique, les pratiques alimentaires ou les infections virales." (souligné par nous)

Ou encore celui du Groupe d’Etude et de Prospective « organochlorés aux Antilles » (GEP), groupe créé en avril 2005, par les cinq Ministères en charge de l’Agriculture,
de l’Ecologie, des DOM-TOM, de la Santé et de la Consommation &
Répression des fraudes, tous concernés par la gestion de la
contamination des ressources naturelles et des aliments par les
organochlorés, notamment le chlordécone. Leur premier rapport affirme que :

"Seul le lessivage des sols par les eaux de drainage, très lent, permettra leur décontamination. Cela prendra plusieurs siècles dans certains types de sols." (souligné par nous)

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Dans cinq siècles on trouvera encore du chlordécone dans les sols antillais

Mais nos chercheurs ont-ils seulement lu le rapport Belpomme ? Leur discours approximatif est-il si spontané ?

Qui jusqu’à présent a utilisé le mensonge sinon ce professeur Pellerin qui avait vu le nuage de Tchernobyl s’arrêter à la frontière française, sinon cette foule d’experts qui ont nié pendant des décennies la nocivité de l’amiante, sinon ces autorités de l’état qui ont volontairement exposé des militaires et des populations aux rayonnements radioactifs pendant les essais nucléaires et refusent de le reconnaître aujourd’hui ?

Faut-il que, sans arrêt, la même histoire se répète ?

On peut penser que nos amis antillais auraient certainement souhaité un peu plus de neutralité de la part d’une équipe scientifique chargée de les osculter et dont leur futur dépend en grande partie.

S-eau-S


Pour en savoir plus :

Ci dessous le lien vers le compte rendu d’une réunion du GREPHY en Martinique et à laquelle participait Eric Multigner de l’INSERM. Nous avons pris connaissance de ce rapport alors que cet article avait déjà été écrit. Son contenu confirme la manipulation d’opinion.

Groupe régional phytosanitaire de Martinique – GREPHY
Séance plénière du 27 février 2007, à la Préfecture

premier extrait :

"Seulement 11% des aliments analysés contiennent de la chlordécone. Parmi ceux-ci, on peut noter
l’apparition d’aliments qui n’étaient pas connus comme pouvant être contaminés, la plupart n’ayant en fait
jamais été analysés. Il s’agit notamment de l’avocat, de la mangue, des yaourts, du boudin antillais avec des
valeurs de contamination oscillant entre 3 et 15 micro.g/kg ou bien du corossol, des œufs et ainsi que la viande
comme les abats ou la charcuterie avec des valeurs situées entre 30 et 50 micro.g/kg de chlordécone (rappel : les
LMR admissibles, précisées dans les arrêtés du 05/10/2005 et du 10/10/2005 sont de 50 micro.g/kg pour les
carottes, concombres, dachines (madères), ignames, melons, patates douces, tomates, volaille et de 200 micro.g/kg
pour les autres denrées alimentaires d’origine végétales et animales)
et donc les valeurs relevées sont bien inférieures à ces limites)"

notre remarque : Roselyne Bachelot a publiquement annoncé à la télévision que la LMR serait ramenée à 20 micro.g/kg. Toutes les analyses sont donc à revoir !

deuxième extrait :

"L’INSERM mène en ce moment une étude nommée TI MOUN qui a pour objectif d’évaluer l’impact des
expositions prénatales au chlordécone sur le déroulement de la grossesse, la santé du bébé à la naissance et
leur développement neurocomportemental. L’étude sera conduite sur 1200 femmes de Guadeloupe et leurs
bébés qui seront suivis jusqu’à l’âge de 18 mois au minimum. A ce jour, 700 femmes et 200 bébés sont
intégrés à l’étude. Les résultats devraient s’étaler de 2008 à 2009.
Les cancers de la prostate aux Antilles sont très nettement supérieurs aux moyennes nationales c’est
pourquoi l’INSERM mène en Guadeloupe une étude sur les facteurs de risque environnementaux et
génétiques de survenue de ce cancer. Dans le cadre de cette étude, la chlordécone est étudiée afin de
déterminer son impact sur les cancers de la prostate aux Antilles. L’étude sera menée sur 600 personnes
atteintes de cancer de la prostate comparées à 600 personnes témoins. A ce jour, 400 cas sont intégrés à
l’étude qui devrait se terminer en 2009."

notre remarque : ceci confirme ce que nous disions. Des conclusions sont déjà formulées dans les médias sur des études dont les résultats ne seront pas connus avant 2009. Qui a parlé de mensonge ?

troisième extrait :

"M. AUDINAY souhaite savoir ce que deviennent les boues des stations de traitement des eaux qui
contiennent entre autre du chlordécone capté par les charbons actifs. M. CAMY de la DSDS indique que pour
la station de Vivé, les boues sont considérées, au vu de leur teneur très faible en chlordécone comme des
Déchets Industriels Banaux (DIB) et donc sont envoyés dans une décharge conformément à la
réglementation. La Chambre d’Agriculture et M. Adenet, conseiller régional s’interrogeant de concert sur les
risques de pollution liés à ce mode de gestion du déchet, le Secrétaire Général de la Préfecture demande
pour la prochaine plénière du GREPHY que la DSDS et la DIREN en collaboration avec le Conseil général,
gestionnaire de la ressource en eau fassent un point précis sur ce sujet."

notre remarque : c’est exactement la question qu’il fallait poser, mais comme l’affirme Bernard Jégou de l’Inserm : "la pollution de l’eau est maîtrisée" !

dernier extrait :

"M . BOURNIGAL rappelle que l’état a adopté une position de complète transparence sur le dossier
chlordécone et que les moyens adéquats sont mobilisés sur ce problème."

notre remarque : complète transparence ? vraiment ?

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Retrouver des Antilles sans pesticides

Quand Marianne encourage l’Omerta

Le numéro de Marianne du 6 au 12 octobre publie un article qui, à travers une attaque en règle du docteur Belpomme, est en réalité injurieux pour les populations des Antilles supposées assez naïves pour se laisser manipuler par le premier charlatan venu.

Charlatan ! Tel est bien le qualificatif employé pour désigner Belpomme dans cet article. On peut ne pas aimer son côté "grande gueule" qu’encouragent les médias et qui nous irrite aussi parfois. Le militantisme "pipole" n’est pas le nôtre. Mais de là à en faire un charlatan pratiquant le "marketing de la peur" en affolant les populations pour "vendre des prestations" il y a un fossé, voire même un océan !

Quel est le "scoop" révélé par Marianne : Belpomme aurait proposé une expertise indépendante pour 200 000 €. Une somme jugée extravagante par rapport aux 6 millions d’euros attribués à l’INSERM !

Mais où est le scandale ? Une expertise indépendante à un prix raisonnable dont les résultats seront publiés et donc critiquables serait donc un crime de "lèse Science officielle" quand celle ci pour une somme trente fois supérieure sortira un rapport qui risque, comme ses prédécesseurs, de ne jamais quitter un fond de tiroir ?

Rappelons qu’il a fallu tout le travail des associations, et en particulier de la nôtre, pour "sortir" le rapport Bonan-Prime dont la qualité scientifique remarquable est à l’origine des recherches aujourd’hui effectuées et qui apportent à l’INSERM des crédits dont on peut espérer que ses chercheurs feront bon usage.

N’oublions pas non plus l’importance des expertises indépendantes. Sans la CRIIRAD que saurions nous des retombées de Tchernobyl ou encore de la pollution engendrée par la déconstruction de la centrale de Brennilis ?

Mais qui donc la rédaction de Marianne veut-elle protéger ?

La "Science" avec un "S" majuscule, bousculée par ceux qui refusent le monopole des "experts" officiels, la science qui s’exprime à travers Claude Allègre quant il traite également de charlatans ceux qui alertent sur l’effet de serre ?

L’Etat français menacé dès qu’on dénonce sa politique dans les régions périphériques ?

Les planteurs qui imposent leur ordre aux Antilles et sont experts en lobbying ? Car n’en déplaise à Marianne, le marketing de la peur ils connaissent ! En particulier quand ils agitent le spectre de troubles dans la population pour exiger le silence.

Oui, cet article de Marianne est un véritable encouragement à l’Omerta qui règne dans les Antilles.


Le retour à l’Omerta : la suite.

Chlordécone aux Antilles : un "comité de suivi" qu’il faudra "suivre" de très près.

Le président (UMP) de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée a rejeté, mercredi 17, la demande de commission d’enquête sur la pollution des sols aux Antilles par les pesticides.

Patrick Ollier va mettre en place un comité de suivi. Cette décision ne satisfait pas Victorin Lurel, Chantal Berthelot et Louis-Joseph Manscour. Les députés socialistes des Antilles et de la Guyane continuent de réclamer au secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, la création rapide d’une commission d’enquête sur les pesticides dans les trois départements.

Chlordécone aux Antilles : des parlementaires en mission de désinformation.

Le Grenelle de l’environnement et l’intervention intempestive du professeur Belpomme avaient enfin réussi à percer l’omerta qui régnait sur le problème de la pollution par le chlordécone aux Antilles. Une contre attaque s’imposait.

Elle est d’abord venue des milieux de la "science officielle" réquisitionnés pour l’occasion.

Elle s’est poursuivie par l’envoi sur place d’une commission parlementaire dont le très mince rapport vient de sortir.


Ce n’est pas nous qui l’inventons !

voir

Plan d’action Chlordécone. Martinique — Guadeloupe.2008 — 2010

voir aussi

Bulletin d’Alerte et de Surveillance Antilles Guyane. Octobre 2007


Voir aussi :

Pélagie. Quand la baleine de l’INSERM accouche d’une sardine.